Parc national régional du Haut-Jura
Les villes thermales, en tant qu'entreprises, ont nécessité des investissements parfois audacieux dans les équipements indispensables à la réputation et à la compétitivité, sur le "marché" national, des villes d'eaux. Les plus réputées d'entre elles se targuent aujourd'hui d'un patrimoine architectural souvent original.
A Divonne, au tournant du XXe siècle, le legs des équipements thermaux du siècle dernier a obligé à des réaménagements urbains et à des choix politiques déterminants de la part des décideurs contemporains. Après-guerre, la nouvelle municipalité de Marcel ANTHONIOZ, qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 1976, s'employa à une politique de relance de la station thermale. Un tournant radical quant aux modalités d'accueil des curistes et à la politique touristique de la Station.
Aujourd'hui, territoire frontalier à l'image du Pays de Gex, Divonne est encore définie en termes d'"enclave", de "périphérie" ou d'"arrière-plan" de l'agglomération genevoise. Cependant, le nouvel espace politique transfrontalier, l'agglomération franco-valdo-genevoise, devrait requalifier le rang de la ville parmi les villes d'eaux du bassin lémanique et questionner le devenir urbain de ces "anciennes campagnes" de plus en plus tournées vers la métropole genevoise.
32 pages
Juillet 2010
Prix : 6.50 €