Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL

L'abbaye de Chézery
(Nouveautés depuis l'impression de l'ouvrage, errata)

 

On trouvera ici les liens vers les principales découvertes inédites faites postérieurement à la sortie de l'ouvrage, concernant par exemple le déblaiement des ruines et pierres ouvragées du monastère en mai 1840 (p. 297) et une paternité de moine attestée en 1640 (voir ci-dessous, p. 301).

Notons que la préparation de cet ouvrage se terminait lorsque la pandémie du Covid-19 nous imposa ses contraintes rigoureuses. Cependant, parmi les imprimeurs, une société italienne, souhaitant relancer son activité après la première vague, nous proposa des tarifs très attractifs, toutefois avec deux contraintes, celles d'un délai très court et de l'absence de BAT (Bon à Tirer, permettant une dernière relecture avant l'impression définitive). Nous avons accepté, et ainsi vous bénéficiez d'un ouvrage à un prix d'acquisition particulièrement bas (30 €), pour un ouvrage relié, de 408 pages, avec une haute qualité d'images, des rabats de couverture et un marque-page, dont vous avez bénéficié. Mais ce fut au détriment du temps qui nous a manqué pour effectuer les dernières relectures (pour supprimer les fautes d'impression et quelques doublons, voire d'avoir le temps de réécrire divers paragraphes avec une plume plus fluide..., et pour effectuer les vérifications du contenu), et pour ajouter d'éventuelles découvertes d'inédits en dernière minute dans les divers dépôts d'archives (presque tous fermés ou d'accès très limité durant plus d'une année de Covid). Nous vous remercions de votre compréhension. Signalons aussi que la diffusion de l'ouvrage aux médias a fortement souffert de cette pandémie (présentations de l'ouvrage en collectivités annulées, librairies fermées lors de la sortie), etc.

 

Les Index et la Table des matières en ligne (à télécharger gratuitement et à imprimer)

1) PDF de la Table des matières : consulter ou téléchargez gratuitement (pp. 395-404 du livre) ;

2) Nouveau (16/07/21). PDF de l'Index des mots-clés : consulter ou télécharger (patois usuel, métiers, termes du bâti, nourriture, production des granges, etc., 11 pages).

3) PDF de l'Index des lieux (Ain, Bresse, Bugey, Pays de Gex, la terre de Savoie et autres lieux en Europe) : consulter ou télécharger gratuitement (pp. 388-394 du livre, 9433 appels d'index) ;

4) Nouveau PDF de l'Index des noms de personnes : consulter ou télécharger (à imprimer depuis le téléchargement numérique gratuit, 11 pages, 9690 appels d'index).

 

Voir aussi de très nombreux autres compléments en ligne : Chézery, Abbaye.

 

Compléments postérieurs à l'impression du livre

Les CI entre crochets [...] renvoient aux Codes d'Identité de notre fichier des baptêmes et naissance de Chézery (réalisé après la publication du livre).

 

p. 2. Rabats intérieurs. Les listes prévues (omises par l'imprimeur) figurent sur le marque-page.

p. 9. L'antipape Clément VII (1384-1427) était Comte de Genève (et non savoyard).

p. 18. L'abbé Laubépin est décédé en octobre 2020, peu de temps après que ce livre est été imprimé.

p. 22. Mention dans le registre des délibérations de la commune que le 11 brumaire an XI (02/11/1802), "le citoyen Barychet (Baruchet) a remis aux citoyens Gervais et François Grand-Clément de L'Eperry les ossements de St-Roland, la couronne et une pierre de marbre (!) que ledit citoyen Barychet avait trouvé dans la ci-devant abbaye, dont il est acquéreur". Signé du maire [Chézery, D1, f° 22].

p. 43. Antoine du Saix. Les rapports du Conseil Général de l'Ain de 1896, comprennent un extrait de rapport de la Société d'Emulation de l'Ain, mentionnant une thèse de doctorat de M. Texte, qui est une étude sur "Antoine du Saix (1507-1560), Bressan zélé, prévot de N.-D. de Bourg, abbé de Chézery, commandeur de Saint-Antoine de Bourg, homme politique et bon littérateur et poète pour son temps". En compte-rendu, une conférence de M. Thouvenez a été imprimée dans les annales de la société (voir 1895, pp. 278-298) [Conseil Général de l'Ain, 1896, session d'août, p. 409].

p. 50. C'est dès 1632 que Laurent Scotti, Maître des cérémonies de l'Ordre de l'Annonciade, est déjà dit abbé de "Ste-Marie de Chézery" [Statuts et ordonnances du très noble Ordre de l'Annonciade, Turin, 1840, p. 181 (vue 212)].

p. 51. Par acte du 6-11-1638 reçu par Me Borrel, Jean Gros-Siord le jeune [CI-15081] avait pris à cense tous les revenus de l'abbaye de Chézery, cense à laquelle il avait associé par acte passé pardevant Me FAVRE le 9/12/1638, honorable Philibert MATHIEU [15180], son beau-frère, et noble Roland DELAPORTE, un cousin par alliance, chacun pour un tiers. Puis ledit Delaporte s'était démis de ladite ferme, les deux autres ayant ainsi exercé le bail durant 6 ans [3E17053c, f° 50 (27/03/1647) ; Guyot/Gros, p.176]. Avec son associé il en devait la somme de 11396 florins, le 18 juillet 1647, et en étaient payés 2000 florins le 6 février 1649 [AD73, 1G333, n° 689].

p. 52 (5e ligne). Lire 1649, et non 1639.

p. 58. En 1702, le Sieur Louis Passerat est fermier général des revenus de l'abbaye. Ainsi, le 19/03/1702, il acense à François Gros (dit Berthaz-Chatou), les moulins banaux, battoirs et scie proche l'abbaye de Chézery [AD74, 6C665, f° 107v]

p. 65. A consulter la généalogie du Chézerand Dom Bernard Gros, membre de la puissante branche des Gros-Siord [Guyot/Gros, p. 164]. Le témoin Claude Gros (frère de Philibert) est clerc de la chapelle de SAR (à Chambéry) [3E17053b, f° 121 ; Guyot/Gros, p.165].

p. 69. Faure (Favre) Jean-Bernard. Il eut une postérité attestée. Une naissance du 28 mars 1640 à Champfromier en témoigne : "Marie Jheanne, fille de Frère Jhean-Bernard Favre, Religieux de Chézery et Damoyselle Claudine Demertery (Delle De Mermety ?), a esté baptisée". Ce baptême se fit  dans la discrétion, sans la présence d'aucune personne de Champfromier, de Chézery, ou de Montanges, d'où est probabalement originaire la mère : "de laquelle a esté parrein Jhean Guiot, Me serrurier de S(ep)tmoncel et marreinne Marguerite Gruet, femme dudit Guiot, qui l'ont ainsy apporté à la porte de l'église" ! Ce religieux justifie ainsi, à lui seul, des rumeurs sur les moines vivant leur vie sans respect de la clôture et même en dehors de l'abbaye. Mais ce n'est qu'un cas. Par ailleurs, Messire Jean-Bernard Favre, dit prêtre, est parrain le 07/10/1644 à Challonges (74) d'un fils d'honorable Aymé Esquillan et de Charlotte de Rossillion. Il est parrain encore le 06/01/1650 à Bassy (74) d'une fille d'Anselme Favre et de Claudine Favre. Son père, Me Estienne Favre, fut notaire à Usinens (1608-1635) et châtelain du duc de Genevois et de Nemours pour le mandement d'Arlod [Inv. des AD 74, E 957/967].

p. 71. Dom Claude Dujoux-Cotton, est un religieux (local) officiant pour 135 baptêmes en près de 34 ans (d'octobre 1681 à mai 1715), étant sous prieur (de juin 1685 à mars 1689). Il procède aussi à une douzaine de sépultures entre 1682 et 1710 [AC Chézery, B 1680-1763 et S 1160-1763]. On aurait aussi été intéressé de savoir s'il avait marié des membres de sa famille, mais le registre manque.

p. 72. Claude Cuisin est parrain d'une fille Dujoux-Cotton en octobre 1738 [AC de Chézery, B 1680-1763, f°286].

p. 98. La chapelle du St-Rosaire se trouvait dans l'église paroissiale (et non abbatiale), ainsi qu'en atteste l'acte d'inhumation du sieur Louis Burdet, le 12 avril 1701, "enterré dans l'église de cette paroisse, au-devant de la chapelle du St-Rosaire", et Dlle Héleine Passerat, femme de Sr Pierre-François Gros-Duproz, inhumée le 15 novembre 1716 "dans la chapelle du St-Rosaire érigée dans l'église paroissiale de Chézery" [Reg. des décès de Chézery].

p. 116. Hannezo pensait avoir retrouvé le lavabo du cloître, qui aurait donc encore existé en 1921 : "à l'angle du Sud, Sud-Ouest, près du réfectoire, se trouvait une vasque de pierre servant de fontaine lavabo ; dans un jardin, près de la Valserine, on remarque un bassin octogone en pierre de taille assez curieux qui nous semble être la vasque primitive du cloître" (p. 37).

p. 121. Un point, au lieu de virgule espace point.

p. 124. S'il ne s'agit pas d'un vulgaire assassinat, alors une peine de mort a été mise à exécution le 1er mai 1689 à l'encontre de Guillaume Juillard [4686]. Le registre des sépultures de Chézery précise en effet que, sans avoir reçu aucun sacrement, il fut "tué en la place publique, soit en la cour abbatiale environ à 10 heures du soir". A l'heure où les enfants dorment il aurait donc été mis à mort sur la place à laquelle le prêtre donne la double référence de publique et d'abbatiale. Les fourches patibulaires n'auraient donc pas été utilisées. A cette date Joseph de Trecesson, enfant mineur illégitime du duc de Savoie, était déjà abbé et le serait à nouveau, mais en tant que majeur au début de l'année suivante. La condamnation de Guillaume Juillard, s'il y en eu bien une, pourrait alors avoir été précédée de plusieurs années de procédures. On peut dès lors se demander si ce n'est pas en prévision d'une vraisemblable exécution à venir, que l'abbé avait demandé en 1682 le rétablissement des fourches patibulaires. Ne l'ayant vraisemblablement pas obtenu, il ne restait plus alors pour une exécution capitale que le billot sur la Place publique...

p. 125. Concernant l'absence de mention de l'habitat d'un concierge, notons cependant la présence d'un Guillaume, portier de Chézery en 1256.

p. 125. Nous avons relevé dans le registre des décès de Chézery de 1660 à 1763, un total de 3 inhumations dans l'église abbatiale et de 37 dans l'église paroissiale actuelle (ou ses chapelles). Lien prochainement.

p. 128. Les communaux. Les reconnaissances de 1608, dont on ne dispose que d'une liste approximative des déclarants recopiée en 1725, mentionne les communiers de Champerroux, Charbonnière, Raffour et de Rosset, ainsi que de Montange [AD74, 1G 454].

p. 142 (Concernant le plan, 3e ligne avant le titre Le logis d'Amont). Lire maison Guirard, et non Guichard.

p. 148 (10e ligne). Bas-relief, et non ronde-bosse.

p. 150. Cette "Grange de la Chapelle" pourrait être à confondre avec le "Pré de la Chapelle (St-Roland)", et ne serait alors qu'un pré, celui de "Lalliex" (acensé dès 1582), et l'habitation ou grange en serait alors celle de la Fontaine Bénite ou l'une de celles proches de la Valserine...

p. 155. La forge semble hors de fonction et devenue un logement. Une vieille fille meurt en 1753 à "la forge (...) qui servoit à l'abbaye de cavaçone (d'écurie ?)" [Reg. des décès de Chézery, f° 217v]. Cependant un décès est dit d'un "Jean Blanc de la forge", le 6 mars 1763 [Reg. des décès de Chézery, f° 237].

p. 165. Titrer : "Les moulins de la Puya (1669) et des Magras (1769). Et au sous-titre, remplacer l'année 1754 par 1769.

p. 169. Pierre Gros-Lallant, âgé de 76 ans, est décédé "en son habitation dite la Sacristie" en 1686. Naymaz Chabouz dit Pacote? est décédée "au lieu ou maison dite La Sacristie", âgée de 75 ans, le 8 décembre 1692 [Reg. des décès de Chézery]. Le 9 février 1751, Une fille du sieur Durafour, Me chirurgien, naît à "la Sacristie" [B 1680-1763, f°341v].

p. 173. Guilliaume Bourgeoys (et non Bougeoys).

p. 173. En 1702, le prêtre Aimé Borcier semble vivre avec son père au presbytère puisque honorable Claude-Louis Borcier, bourgeois d'Annecy âgé de 65 ans, décède le 21/11/1702 au presbytère de Chézery et est inhumé dans l'église paroissiale, sous le grand crucifix [Reg. des décès de Chézery]. Le prêtre Ardoy vivait certainement aussi avec ses parents au presbytère : (son père) le Sieur Jean François Ardoy, bourgeois de Rumilly, décède à Chézery le 25 juin 1728 et est inhumé dans l'église paroissiale ; et le 7 mai 1729, honorable Louise Gavet (sa mère), y décède aussi et est également inhumée dans l'église [Reg. des décès de Chézery].

p. 198. (...) peine de mort (et non de moret).

p. 200. Humbert, comte de Genève, petit-fils d'Amédée Ier (et non Amédée Ier lui-même) [Inv. 78].

p. 210. (...) arrive à (et non arriveà).

p. 212. (...) service (et non servcie).

p. 226. Mont Sion : plus précisément, commune de Jonzier ; Cortagy est un hameau de Savigny, en limite d'un autre hameau, Olliet.

p. 227. Cologny, hameau tenu par les Templiers puis les Hospitaliers sur la commune de Bans dévastée par le Rhône, maintenant rattachée à Vulbens. Précisons que les Bernois n'ont pas régné sur le mandement du Vuache, qui appartenait à l'apanage des Genevois-Nemours, donc protégé par le roi de France ; ils ne se sont rien appropriés sur ce secteur.

p. 231. Alex. Malgouverné (et non Malgourverné).

p. 241 (note 228). Joseph Matthieu dit Sermet [lire : Mathieu-Duvernay ? (et de même à la ligne suivante)] et ses cousins résidant chez les chartreux d'Arvière [et non "de Rivière"].

p. 245 (note 245). Dès 1842, même confusément puisque confondant Entremont qui était une abbaye située au nord de St-Jean de Sixt, et Chézery, deux historiens suisses (dits les "deux cousins") publiant en feuilleton des essais historiques sur le Pays de Gex, Genève et quelques-uns des environs, laissaient déjà entendre que le fondateur de l'abbaye de Chézery n'était pas un comte de Savoie mais bien de Genevois ; "En 1131, ou en 1134, Aimon, comte de Genevois, père d'Amé, fonda l'abbaye de Bonmont, dans le Pays de Vaud. En 1154, Amé lui-même souscrivit la charte de l'abbaye d'Entremont ou Chezery, dont le village est actuellement compris dans l'arrondissement de Gex" [Le Journal de Genève, 23 août 1842, p. 1].

p. 247. Robert de Molesme (et non Molesne).

p. 276. (...) il est provisoirement clos (et non : il est est provisoirement clos).

p. 289. Monseigneur Paget (et non Piaget).

p. 297. Le déblaiement des ruines de l'abbaye de Chézery en 1840 (inédit).

p. 301. Vice de la chair. Signalons toutefois un cas de paternité attesté : Dom Jean-Bernard Favre, religieux de Chezery et Delle Claudine Demertery (lire probablement De Mermety, de Montanges) ont une fille Marie-Jheanne bapisée à Champfromier le 28 mars 1640 (voir l'additif p. 69).

p. 318. Il s'agit (et non : Ils'agit).

p. 322. 1418 (juin). L'abbé François d'Eloise devait se trouver aux proverbiales funérailles de Girard de Ternier (l'une des grandes familles vassales des comtes de Genève), dont la célébration devait être chantée par plus de mille prêtres, les évêques de Genève, les abbés de Haute Combe, Chésery, Entremont, Tamié, Bonmont, etc. [Le Journal de Genève, 1 mai 1878, p. 3]. Il s'agit de Girard III (v.1350-1418), dernier représentant de la famille, sans héritier.

p. 346. Ajouter : lire Formu au lieu de Fournu et de Fornier, et Colliex au lieu de Louis Collie (Callier).

p. 348. En 1659, ajouter : lire probablement Passier au lieu de Antoine Pellier.

p. 349. En 1667, ajouter : lire Colliex, et non Callier.

p. 350. 1678 (31) mars. Dom Louis Gros, sous-prieur et procureur de l'abbaye, est présent pour une rente de 4 livres aux religieux [AD01, 3E 4844, f° 66v]

p. 350. En 1695, ajouter : lire probablement Jean Reydelet, et non Alphonse Reydelet, cellérier ; et en 1702, lire Claude Joz (Joux)-Cotton, et non Claude-Jean Cocton.

p. 350. En 1686 (les 10 mars et 12 mai), Fr. Cotton est sous-prieur [Dècès de Chézery, f° 67v et 68v].

p. 350. Le 9 mars 1690, "Dom Louys (et non Pierre) Gros, prieur de l'abbaye Nostre-Dame de Chesery", baptise un enfant [B 1680-1763, f°67].

p. 350 (Lalive). Le 21 janvier 1709 "Don La Live prieur" remplace le vicaire pour une inhumation ; et de même le 23 janvier 1710, le vicaire étant malade [Reg. des décès de Chézery].

p. 350. Lire Colliex dit Dubuisson, et non Dubrusson [B 1680-1763, f° 8v et 9), en 1681].

p. 350. Dom Gros est encore prieur en 1690, baptisant un enfant [B 1680-1763, f°67].

p. 351. En 1709 (année), lire Pointet-Pelasse (et non Podalet-Pelasse).

p. 354. Frère Bayard baptise 3 enfants entre 1755 et 1758.

p. 359. Le 28 mai 1609 (...) filles de feu Roland Vulliermoz dit (de) Lalaquet (et non La Laguez).

p. 361 (Grange aux Merles). Roland Sermet est décédé aux Merles le 19 septembre 1749, subitement, d'une apoplexie, âgé de 40 ans. Un Jean-François Durafour dit Mollet, natif de Lélex et âgé de 50 ans, y meurt aussi de mort imprévue le 26 du même mois [Reg. des décès de Chézery].

p. 362 (Combe Obez/Avant 1711). Notons le décès, le 27 janvier 1695, en la combe ès Bet, en son lieu d'habitation, de Pierre Voliermouz-Cadet, 70 ans (présumé le père de l'acensataire) [Reg. des décès de Chézery]. En bas de page, lire "Avant 1732 : Alexis..." (et non 1632).

p. 364. Grange de la Côte. Le 22 décembre 1787, François Marion, "fermier de Messieurs les Religieux dudit Chézery de leur domaine situé dans la paroisse de Lencrens [La Grange de La Côte]", meurt (accidentellement ?) "dans la Royale abbaye de Chézery". Il est enterré au cimetière en présence de Jacques Marion, son frère, et de Jean Blanc, clerc de Chézery [BMS de Chézery en ligne (vue 17)].

p. 371. Jean Jacquet, meunier et charpentier, est décédé le 8 octobre 1687 à Chézery, âgé de 60 ans [Reg. des décès de Chézery].

p. 371. Jean Truchet, meunier de Chézery, baptise un fils Joseph le 19 mai 1690 [B 1680-1763, f°69v]. Cet enfant fils du meunier décède au moulin âgé de 2 ans, le 3 avril 1692. Une sœur, Françoise, naît le 12 janvier 1693, fille de Jean Truchet, meunier de Chesery. Mais Jean Truchet lui-même, natif de Champfromier (CI-8893), décède aux "Moulins abbatiaux" le 19 mars 1694, âgé de 40 ans (lire 35 ans) [Registres des baptêmes et des décès de Chézery].

p. 372. Voir aussi Pierre Gros (Logis d'Amont dès 1596 et d'Aval) dans Guyot, Gros p. 199.

p. 372. Joseph Blanc est meunier, parrain en 1770 (26 septembre) d'un fils Bouffand.

François Gros-Berta, parrain, est dit meunier de Chesery le 20 juillet 1696 [B 1680-1763, f°108]. Ce même François Gros-Berta, de Lélex, meunier de Chézery, baptise un fils le 27 octobre 1696 [B 1680-1763, f°109].

p. 372. Philiberte Gros, veuve d'Henry Blanc, est décédée au moulin, le 29 août 1750, âgée de 70 ans [Reg. des décès de Chézery]. En juin 1753, "Joseph Blanc, meunier cette année", est parrain, et Marie Durafour, sa femme, est marraine. On le retrouve parrain au 31 août 1753, "meunier cette saison". Encore meunier le 2 avril 1754, sa femme est marraine, et le 19 août 1754, parrain, "meunier cette année". Idem le 12 août 1759 [B 1680-1763, f°351, 352v, 355, 356v, 383v].

p. 373. Magdelaine Compte, femme de Bernard Famy, l'hôte (du logis d'Amont) est marraine [B 1680-1763, f°67].

p. 374 et 375 (les deux logis). En 1740 Jean-Louis Gros-Siord, hôte, est parrain [AC Chézery, B 1680-1763, f°292v]. Roland Gros-Siord, hôte âgé de 80 ans est décédé à Chézery le 30 octobre 1738 [Reg. des décès de Chézery]. Roland Gros-Burdet, hôte, est père en janvier 1741 [AC Chézery, B 1680-1763, f°296v]. Le 9 septembre 1741, Antoinette Julliard, femme de Jean-Louis Gros, hôte, est marraine [B 1680-1763, f°299v].

p. 374 (Logis d'Amont). La charge des accouchées semble se justifier en 1750, avec la naissance au "Cabaret-dessus" d'une fille de Guillaume Gros-Sior et de Marie Moëne, dont les parents ne sont pas les tenanciers du bail du logis [B 1680-1763, f°338v].

p. 374. Jean (le jeune) Gros-Siord, hôte du Logis d'Aval, est témoin le 24/17/1622 [3E17044, f° 124].

p. 375 (Logis d'Aval). Décès le 1er juin 1684, en son habitation au Logis de Chézery, de François Durafour-Crinquant, 17 ans, fils de Roland et de Marie Gros-Laland.

p. 375 (Logis d'Aval ?). Naissance de Josette, le 26 mai 1691, fille de Pierre Jouz-Cotton, hôte de Chesery (sans plus de précision) et de Catherine Ducret [B 1680-1763, f°76v].

p. 376 (Logis d'Aval). "La Claudine", âgée de 48 ans, femme de Roland Gros-Burdet hôte, décède le 30 avril 1753 au Logis-Dessous [Reg. des décès de Chézery, f° 218]. Naissance de Marie-Françoise au Cabaret-Dessous, dite fille de "Roland à Joseph (et non à feu Jean-Baptiste)" Gros-Burdet, cabaretier, et de Anne Blanc, dont les parrain et marraine sont des frère et sœur de Roland [B 1680-1763, f°354v]. Un Nicolas Gros-Burdet, parrain, se dit aussi cabaretier le 4 juillet 1754 [B 1680-1763, f°356v].

p. 389. Bret : Seulement p. 153, pour ce qui concerne les toponymes (et non des patronymes).

p. 407. Bibliographie. Ajoutons les feuilletons historico-romancés publiés dans les journaux du XIXsiècle (et désormais consultables en ligne) :

L'Echo de la République, journal politique et littéraire du département de l'Ain, et son Histoire ancienne et actuelle du département de l'Ain, par Auguste Arêne, dont le chapitre VII est consacré à la maison de Savoie et relate en quelques lignes l'histoire des débuts de l'abbaye de Chézery, avec son décorum habituel (vallée redevenue celle des animaux sauvages après le départ des romains, fondation par le comte Amé II de Savoie, des religieux de Génissiat se rangeant sous le commandement de l'abbé Lambert et joignant leurs richesses pour créer ce nouveau couvent) [L'Echo Républicain, édition du samedi 19 août 1848, p. 2 (AD 01, en ligne)].

p. 407. Poursuivre les recherches et communiquer. Un morceau de colonne d'un peu plus d'un mètre de longueur et d'environ 40 cm de diamètre, a été trouvé lors de travaux sur les berges de la Valserine, au niveau de la Grande Bossonaz. Il y en avait d'autres. Ces tronçons de cylindre furent pris pour des bornes de délimitation ensuite du traité de Lyon de 1601, mais cassés au deux bouts c'est peu probable, d'autant que toutes les bornes connues ont une section rectangulaire et non circulaire. Il s'agirait donc plus certainement de morceaux de vieilles colonnes (de petit diamètre et de taille assez grossière) provenant d'une salle de l'abbaye après sa destruction. Un seul tronçon a été sauvé et il devrait être replanté prochainement pour agrémenter une pelouse.

 

 

 

 

Première publication de cette page le 18 septembre 2020. Dernière mise à jour de cette page, 27/12/2022.

 

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